Voici les principaux risques des environnements de travail :
- risques thermiques (froid, chaleur, humidité, vent, flamme, projections de métaux…)
- risques liés à la mauvaise visibilité (chantiers, routes…)
- risques chimiques (poussières, gaz…)
- risques mécaniques (coupures, chocs, déchirures, perforation…)
- risques biologiques (contaminations par les virus, les bactéries)
- risques électriques et électrostatiques
- risques liés aux bruits
On sélectionnera un vêtement en fonction de sa capacité à protéger contre le risque rencontré mais également en fonction de son confort, son esthétisme, sa fonctionnalité (modes d’ajustement, poches, fermetures…).
directive 89/686/CEE – Conception des vêtements de travail et notamment les Equipements de protection individuels (EPI)
Cette norme spécifie les exigences en matière de construction, de conception, de performances, les méthodes d’essai et les exigences de marquage ainsi que les informations destinées à l’utilisateur relatives à l’apport du dispositif électro-acoustique de divertissement(à consulter également les normes EN458, EN13819…)
La directive 89/686/CEE, adoptée par l’ensemble des pays membres de l’union Européennes, fixe pour les fabricants d’EPI les conditions de mise sur le marché et les exigences en termes de conception, fabrication, innocuité, ergonomie, marquage, entretien et conditionnement. Le marquage CE et l’EPI indique sa conformité aux exigences essentielles de santé et de sécurité de la Directive de la communauté Européenne 89/686/CEE.
La directive définit 3 catégories d’équipement de protection individuelle selon le risque encouru par l’utilisateur :
– Catégorie 1 : les risques mineurs.
EPI offrant une protection contre les risques mineurs dont les effets n’ont pas de conséquence sur la santé de l’utilisateur. Ces EPI font l’objet d’une auto-certification CE par le fabricant lui-même. Ce dernier rédige un dossier technique, incluant le marquage CE.
Exemple : protection contre la pluie, protection contre les agressions mécanique mineurs.
– Catégorie 2 : les risques intermédiaires.
EPI offrant une protection contre les risques dits intermédiaires. Ces EPI font l’objet d’un examen CE de type auprès d’un organisme Notifié, qui délivre une AET (Attestation d’Examen CE de type).
Exemple : EPI haute visibilité, EPI à dissipation électrostatique, EPI pour soudeurs et techniques connexes.
– Catégorie 3 : les risques graves ou irréversibles.
EPI offrant une protection contre les risques graves et mortels. Ces EPI font l’objet d’un examen CE de type auprès d’un Organisme Notifié, qui délivre une AET (Attestation d’Examen CE de type).
Pour vérifier le maintien des performances déclarées, le responsable de la mise sur le marché doit obligatoirement réaliser chaque année un contrôle qualité de sa production, soit par un prélèvement aléatoire realisé par un ON (Organisme Notifié), soit par son système d’assurance qualité avec surveillance (système validé par un l’ON).
Exemple : EPI contre les grosses projections de métaux en fusion, EPI contre les effets thermiques d’un arc électrique, EPI contre les risques chimiques.